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La vieille ferme

« Intéressant exemple de ferme traditionnelle très bien rénovée. La ferme de plan rectangulaire et centrée sur une cour pavée comporte l’habitation, la basse-cour, ainsi que l’étable et la grange. »

« Les terres étaient louées. Elles appartenaient, avant la Révolution, au Chapitre de Notre-Dame, et ensuite à des propriétaires privés. »

« A noter sur la façade ouest les plaques indicatrices du début du siècle dernier qui signalaient aux voyageurs les principales destinations. »

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La demeure du colonel Flatters

« Cette propriété a été la dernière résidence du colonel Flatters (1832-1881). Chargé d’une mission pour déterminer le meilleur tracé pour la voie de chemin de fer transsaharienne Algérie-Soudan, il fut massacré dans le Hoggar par des Touaregs. Une stèle dans le vieux cimetière de Wissous a été élevée à sa mémoire et une place de la commune porte son nom. »

« La propriété a été ensuite habitée, jusqu’à sa mort en 1896, par le général de Gressot qui fut lcommandant de la place de Paris et avait épousé la veuve du colonel. »

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Maison Daly

« Cette propriété a appartenu à l’architecte César Day (1811-1894) de 1864 jusqu’à sa mort en ce lieu. Aussi célèbre de son temps que Viollet-le-Duc, César Daly est l’inventeur de la presse architecturale et son œuvre a été redécouverte après la Seconde Guerre mondiale. »

« Il est le créateur, en 1882, des deux pavillons style XVIIIe siècle encadrant la cour d’honneur de la propriété. La grille d’entrée proviendrait de l’ancien octroi de la porte d’Orléans de Paris. »

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L’ancienne gare

« La gare de Wissous est située sur la ligne stratégique de la « Grande Ceinture » demandée par les autorités militaires, à la suite de la guerre de 1870, pour assurer le transport des troupes et du matériel, de l’ouest vers l’est, afin d’éviter le difficile passage par Paris. La ligne est achevée en 1883. »

« La gare est ouverte aux voyageurs en 1886 et aux marchandises en 1906, trois ans après la reprise de la ligne par la société Paris-Orléans (PO). »

« Pendant la guerre de 1914-1918 elle voit passer un nombre considérable de convois militaires. Un quai spécial leur est construit en 1925. »

« Le service voyageur est supprimée en 1939.. »

« Sous l’Occupation la gare est utilisée par les Nazis pour déporter les résistants extraits de la prison de Fresnes. Une plaque commémorative a été apposée en 1975. »

« Vers 1977 l’activité marchandises est supprimée et la gare ne sert plus qu’à l’approvisionnement de la cimenterie de la société des Bétons de Paris jusqu’en 2000. Cette voie est aujourd’hui empruntée par la ligne C du RER, des trains de marchandises et les TGV, sans arrêt à Wissous. »

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Domaine et château de Montjean

Le texte de la plaque commémorative se trouvant sur le château de Montjean est le suivant :

« Ce domaine, appelé MONT-JEAN à l’origine, apparaît au milieu du XVIIe siècle. Il a appartenu à des personnalités au service des rois. Le pavillon de chasse, qui existait alors, est remplacé au début du XIXe siècle par le château actuel vraisemblablement par un général d’Empire. »

« Le remarquable cèdre du Liban date de cette époque. Le domaine devient ensuite la propriété de généraux de la Restauration, puis de la famille Darblay et ses descendants, avant d’être acheté par la commune de Wissous en 2002. Il est classé espace naturel sensible. »

« Pendant la guerre de 1914-1918 le château devient un hôpital militaire pour convalescents. »

« C’est de ce domaine que s’élève pour la première fois le 7 novembre 1824 la flottille aérienne de l’aéronaute Dupuis-Delcourt inventeur du musée de l’air. »

« Cette propriété est un rare exemple de ce qu’était un grand domaine d’Ile-de-France au XIXe siècle comportant un ensemble complet de bâtiments : château, écurie, bergerie, laiterie, orangerie et granges. »

Pour approfondir la découverte de ce lieu, voici une synthèse :

Montjean, nom d’origine inconnue, apparaît pour la première fois sur une carte réalisée vers 1640. On sait que le domaine appartient au XVIIIe siècle à Claude Bonneau, maître maçon et entrepreneur des bâtiments du roi.

À la fin de ce même siècle, il passe entre les mains d’aristocrates qui se partagent les deux châteaux existants. Le château principal, ancêtre de l’actuel, appartient au marquis de Clermont-Gallerande (1744-1823), auquel succède le duc d’Aumont. Le second château, situé sur l’angle nord-est, est alors occupé par la famille de Chasseloup-Laubat. La propriété demeure ensuite entre les mains de la famille d’Aumont, qui s’en sépare en 1833 au profit d’Auguste Darblay. À noter qu’en novembre 1824, depuis le parc, a eu lieu l’ascension (ou plutôt les ascensions) des ballons de Dupuis-Delcourt, pionnier de la conquête de l’air.

Auguste Darblay (1784-1873) est un notable, maître de postes à la Croix-de-Berny, minotier et député. Ses descendants se succèdent à Montjean, parmi lesquels sa fille Jenny, qui épouse Isidore Muret, lui-même maître de postes à la Croix-de-Berny. Leur fils Henry fait raser en 1900 le château nord. Lui succède Henry Poupinel, époux de la petite-fille de Jenny.

Durant la Première Guerre mondiale, le domaine est réquisitionné comme hôpital de convalescence. Dans l’entre-deux-guerres, il passe en indivision entre les familles Poupinel, Muret, Lemercier et Louvrier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est occupé par les Allemands, puis accueille des troupes américaines.

En 1946, le domaine accueille la première école d’hôtesses de l’air d’Air France, qui y reste jusqu’en 1949. Elle est ensuite remplacée par une école de cuisine pendant quelques années.

Survient ensuite la période de délaissement des bâtiments et du remblayage progressif de la vallée du ru de Rungis en contrebas. Cela aboutit à la situation actuelle : la ville de Wissous ayant racheté en 2002 le château et son parc (mais non la partie basse remblayée, toujours entre les mains des descendants Darblay). Se pose désormais la question urgente de l’avenir du château et de son parc.

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Domaine Les Étangs – Espace Arthur-Clark

« D’une superficie de 3 ha, ce domaine est l’une des plus anciennes propriétés de Wissous. Il apparaît en 1657 dans les registres de la commune et a changé de très nombreuses fois de propriétaire jusqu’en 1977, date de son acquisition par la commune. Le pavillon dit « du gardien », datant du XVIIe siècle, jouxte l’animalier avec son beau pigeonnier. »

« La double dénomination du site vient de la présence de trois étangs traversés par le ru de Wissous, et du souvenir de la superforteresse B17 de la 8th US Air Force touchée le 6 février 1944 par la DCA allemande. Le pilote morte, le copilote Arthur Clark et son navigateur font dévier leur avion vers le parc, évitant ainsi qu’il ne s’écrase sur les habitations. Un mémorial a été élevé sur le lieu du crash. »

« Non loin, un marronnier bicentenaire est classé « arbre remarquable ». »

Grand marronnier

« L’Arche de l’an 2000, érigée au changement de siècle, porte les noms des membres du conseil municipal et des enfants des écoles de cette année-là. »

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La demeure de l’amiral Mouchez

« C’est dans cette belle maison du XIXe siècle, acquise en 1870, que s’est éteint en 1892 l’amiral Ernest Mouchez, né en 1821. »

« Océanographe, il fit le levé des côtes du Brésil et de l’Algérie et réalisa la première lunette méridienne portative. Commandant de la défense du Havre en 1870, on lui doit des fortifications qui protègent la ville des Prussiens. »

« Directeur de l’Observatoire de Paris, il initialisa la réalisation d’une carte photographique du ciel. Il fut membre de l’Académie des sciences. »

« On peut remarquer au sommet du bâtiment une plate-forme où l’amiral avait disposé une lunette astronomique. »

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La ferme Cozette

« Datant du XVIIe siècle, la ferme Cozette est la plus ancienne de Wissous. C’est là que, le 14 avril 1918, est né le célèbre peintre Jean-Marie Calmettes, fils de Georgette Fehrenbach, petite-fille de l’amiral Mouchez. »

« Jean-Marie Calmettes a été l’un des plus grands artistes français de l’après-guerre, il est décédé en 2007. »

« Après être passé par l’Ecole des Arts Appliqués, puis par l’Ecole des Arts Décoratifs, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts en 1938 et s’oriente vers la peinture. Il se fait connaître après la guerre par ses natures mortes en noir et blanc. »

« Peu à peu il abandonne les natures mortes et le tout noir et blanc, en introduisant les ocres et les jaunes. »

« Il suggère dans ses œuvres les fenêtres ouvertes sur la lumière.. »

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La ferme des attelages

« Non loin du lavoir se dresse ce bel exemple d’architecture rurale francilienne. La ferme, close sur la rue, s’ouvre en façade par un grand portail permettant de laisser entre les chars à blé, à foin ou à paille. »

« A l’intérieur, les bâtiments donnent sur une belle cour pavée : logements du fermier, étable et écurie, granges, sans oublier le poulailler. Tout cet ensemble a été remarquablement modernisé en même temps qu’intelligemment remis en valeur. »

« La ferme est aujourd’hui le siège des « Attelages de Wissous », association dont le but est de maintenir la tradition des chevaux de trait et des promenades en charrette ouvertes au public. Elle accueille aussi des manifestations culturelles. »

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Le lavoir

« Le lavoir, dit « de la Grande Fontaine », est alimenté en eau courante par le ru qui s’écoule ensuite dans le Domaine « Les Etangs ». Il s’agit du seul lavoir public qui subsiste sur les quatre autrefois en activité. Réhabilité récemment, il a conservé son bassin bordé de pierres plates destinées à battre le linge. »

« Les habitantes de Wissous venaient avec leur lessiveuse chargée sur une brouette et échangeaient les nouvelles de la famille ou du voisinage. »

« Dans les années 1960, ce lieu de sociabilité villageoise a été progressivement abandonné pour la machine à laver à moteur électrique. »

« Signalons que des pierres tombales, provenant de l’église de Wissous, furent incorporées à l’escalier remplaçant le plan incliné conduisant au lavoir. »